Je n'y pense plus (2018)

Album 13 titres

 

-Ecouter sur Bandcamp

-Commander le CD (12 Euros port compris)

-Chronique de l'album dans 'Nouvelle Vague' 15 novembre 2018

https://nouvelle-vague.com/album/michel-borla-je-ny-pense-plus/

 

Cinquième album du niçois dans cette vie-là (depuis 2007 et Tuer le temps), c’est pas mal quand on a un boulot (restons discret sur ses activités anglophiles). Ça prouve que la musique reste la passion de sa vie. Bon, l’entrée dans le disque est rude. On a affaire à des paroles cryptées et des musiques souvent arides. Il se mérite avec les écoutes et si cette impression crépusculaire de fin du monde extérieur et sentimental, de rupture, de deuil, de nostalgie persiste, elle finit par nous toucher, puis nous submerger. On se met alors à distinguer la moindre lumière dans cet œuvre au noir magnifique. Musicalement, jamais Michel et sa bande n’avaient sonné aussi éclectiques : folk, toujours, pop de plus en plus, post rock, post tout par moments, prog même, enfin retrouvée, tout y passe. Et cette voix toujours âpre et rêche, fragile et pudique, le plus souvent sans artifice. Entre la souffrance d’un Vanot ou d’un Manset et l’impossibilité du Neil… Quelles récompenses pour ceux qui ont plongé ! A mon avis, son meilleur disque.

Jean-Jacques Massé

La Saison des fruits verts (2014)

Amis Niçois bonjour. Revoici le secret le mieux gardé de votre ville, l’ami Borla pour son 4ème opus. Plus divers, plus travaillé, plus précis que ses prédécesseurs, c’est un manoir où l’on change de salle à chaque morceau, triste, désespéré, amer, nostalgique. Chanson, rock dur, folk, reggae pour des textes toujours au cordeau (et à l’arsenic). Ici la guitare slide fait très Harrison, là les harmonies crosbisent et nashent, là encore, voici le spectre de Manset dans sa voix toujours fragile et rêche. Superbe. Il se paie même le luxe de revisiter Radiguet sur le magnifique dernier morceau, jeté au soleil en majeur, et ça lui réussit. Sinon, toujours la même requête : et si tu passais à l’anglais, pour voir ?

Jean Jacques Massé Nouvelle Vague 4 février 2014

 

La Chronique de ZICAZIC:cliquez ici

 

 

De là-bas (2011)

[...]le chanteur et guitariste niçois aux influences folk, pop et chanson a rassemblé onze nouvelles compositions et s’est attaché à les emmener un peu plus loin que tout ce qu’il avait proposé à ce jour, inscrivant « De là-bas » dans une continuité logique de ce qui avait déjà été dit et fait et s’installant tout naturellement dans le sillage de ce que des modèles comme Neil Young, Calexico ou Gérard Manset lui avaient fait l’honneur de lui apporter comme idées majeures. Pop et folk réunis sur un même ouvrage, on n’y résiste pas !

Fred Delforge zicazic.com

 

Chronique complète

 http://www.zicazic.com/zicazine/index.php?option=content&task=view&id=8804&Itemid=2

 

Les Herbes froissées (2010)

[…]Ici, ni la frime d’un De Palmas, ni la bonhomie d’un Cabrel. Plutôt la fêlure d’une voix à la Yves Simon ou Sheller qui raconte ses histoires brisées, raccommodées, cajolées avec une instrumentation toujours humble, artisanale. Extrêmement plus variée que sur le précédent, voire pas folk du tout (son "A Ibiza" rappelant Peter Gabriel). Sans oublier l’harmonica qui paye son tribut à la statue du commandeur, l’immense Neil Young.
JJ Massé  Nouvelle Vague 19 février 2010

 

Tuer le Temps (2007)

[…]Les compos sont racées, mélodiques, les orchestrations collent au sujet, les textes n'en sont pas pour autant négligés, petites histoires plutôt mélancoliques. Au final, un album sans rien de révolutionnaire, mais fait avec un plaisir communicatif, un album d'artisan, qui travaille par amour du métier, l'amateur au sens noble et premier du terme et qui nous livre 11 titres pour tuer le temps et qui y parviennent sans nous ennuyer une seconde.

 

PHIL Sucrepop.com   septembre 2007